Cette oeuvre permanente, proche de la Saline, est réalisée par Robin Bodéüs, un artiste de la région. Une réalisation absolument grandiose.
Robin Bodéüs est un peu fou. Cet artiste de la région, qui est aussi animteur au Centre Culturel de Hannut, s’est lancé dans un défi artistique à part entière. Ce dernier, diplômé d’un Master en arts plastiques, visuels et de l’espace à finalité spécialisée à l’Académie des Beaux-Arts de Liège, est en train de peindre une fresque permanente en plein centre de Hannut.
Cette dernière est située près de la Saline, dans un bâtiment qui jouxte la nouvelle liaison cyclable dans cette zone. Quitte à faire une fresque, autant la faire en grand. En très grand, même ! « Elle a une superficie d’environ 180 mètres carrés », nous explique-t-il. Le travail a commencé le 24 août et devrait s’achever fin septembre, en fonction de la météo. Chaque jour, il se lance sur sa nacelle et peint jusqu’à la tombée du jour.
Son oeuvre est inspirée de ce qu’il a entendu dans Hannut, autour de la ville. « C’est une démarche artistique sur la représentation de Hannut et des témoignages des Hannutois. J’ai cerné au mieux la ville et ses villages après une recherche sur ce que les Hannutois pensent sur leur ville », nous raconte cet artiste d’une trentaine d’années.
Une oeuvre permanente
La fresque, peinte sur un mur, sera permanente. Elle doit remplir un objectif très précis, en liant l’art et la vie urbaine à Hannut, en s’installant sur un lieu clé des liaisons cyclopiétonnes installées sur place.
« Le projet ‘De l’humain à l’arbre, de l’arbre à la ville’ transforme la cité en un musée à ciel ouvert en y intégrant une œuvre urbaine originale à Hannut. Pour commencer un parcours, il faut commencer par une œuvre, intégrée au paysage urbain sur le territoire », nous raconte-t-on au Centre Culturel de Hannut, partenaire de ce projet de réalisation artistique. « L’artiste sélectionné, Robin Bodéüs, nous emporte dans un monde à la fois réel, fantastique et avec une touche surréaliste afin d’emmener l’observateur dans ses pensées », nous précisent-ils ensuite.
L’oeuvre est donc en cours de réalisation. Le résultat final vaudra, sans nul doute, le détour.