Après les inondations de ces deux dernières années, la Ville de Hannut réagit afin de combattre ce problème. L’implantation de ces zones fait partie des aménagements phares.
On se souvient des dernières inondations dans la région de Hannut. La ville prend ce problème très au sérieux et a décidé de mener de nombreuses analyses sur son territoire. En tout, 120 zones critiques ont été identifiées et requièrent des actions rapides. 25 de ces lieux nécessitent une zone d’immersion temporaire (ZIT) dans le but d’éviter de nouvelles inondations. La commune, consciente du travail conséquent, s’est concertée pour en créer 8.
Ces zones d’immersion temporaires sont essentielles : « Le principe reste toujours le même, c’est opter pour une digue naturelle, d’une hauteur de 40 centimètres à 1 mètre. Lors de fortes pluies, l’eau va être retenue derrière cette butte de terre avec un goulot d’étranglement, ce qui permet l’écoulement et la vidange de ce contenu. Avec ce système, l’eau s’écoule de manière beaucoup plus lente et une temporalité beaucoup plus longue », nous explique le bourgmestre Manu Douette.
S’il n’y a pas de possibilité d’installer de digues, les routes pourront être surélevées. Ces installations vont permettre d’éviter les débordements du cours d’eau de l’Absoul.
Les zones sélectionnées sont les suivantes : rue des Anges et rue Laurier à Crehen, rue de la Gohale et route de Wavre à Thisnes, rue Joseph Kinnart à Grand-Hallet (qui sera placé à l’opposé du bassin d’orage, à l’entrée du village), rue de la Maladrie à Trognée, à l’arrière de la rue Hubert Larock à Poucet (avec l’installation de chéneaux notamment, mais aussi de réservoirs en bas des toitures. Ces installations vont éviter les crues à Bertrée).
Les agriculteurs qui seront touchés lors des inondations recevront également des compensations en fonction des pertes subies et de l’intensité de l’orage.
C’est un budget de près de 800.000 euros (avec un potentiel soutien du DAFOR, la direction de l’Aménagement foncier rural) qui est alloué pour financer ces travaux. Il faut désormais attendre plusieurs mois avant d’avoir les résultats des différentes études menées.