Hannutoise de souche, Mélanie Antoine a décidé d’installer son cabinet de diététicienne dans la région après ses études. Elle veut aider les Hannutois à mieux manger.
La jeune hannutoise, forcée comme beaucoup de quitter la région pour ses études, est de retour dans sa région natale. En 2019, elle a installé son cabinet de diététicienne chez ses parents, rue Emile Roder, à Hannut.
Enfant, c’est le sport qui motivait Mélanie, entre le Taekwondo et le basket. En grandissant, la jeune femme, c’est aperçue de l’importance du régime alimentaire pour son bien être. « Je ne savais pas que les sodas étaient mauvais pour la santé » se rappelle-t-elle. Au fil de ses découvertes, la diététique est devenue une évidence. Un moyen d’aider les personnes qui, comme elle, ne savent pas et ont besoin de soutien pour mieux appréhender leur alimentation.
Une fois ses secondaires terminées, Mélanie a donc pris la direction de Liège pour faire des études de diététiciennes. La suite est magnifique.
Une diététique pédagogique
Travailler à Hannut était une évidence pour la jeune femme, très attachée à ses racines. De son propre aveu, elle a souvent vécu dans un environnement peu sensibilisé à la nourriture saine. C’est pour éviter cela qu’elle a créé son cabinet. « Mon but, c’est d’apprendre aux gens que ce n’est pas si compliqué de manger équilibré, en les aidant à le faire » affirme-t-elle. Son métier est presque pédagogique, Mélanie aime agrémenter ses rendez-vous de jeux et ressources diverses pour éduquer ses patients sur les bonnes pratiques.
Dans la même idée, elle crée des menus hebdomadaires qu’elle diffuse gratuitement par mail pour accompagner les Hhannutois dans leur cuisine. Une sorte de tutoriel, finalement. « Au départ j’avais fait ces menus pour une patiente. Je me suis ensuite dit que ça pourrait servir à d’autres personnes ! » raconte-t-elle souriante.
Des menus qu’elle confectionnera à nouveau dès le mois de septembre. Si vous souhaitez les recevoir par mail, il vous suffit de lui envoyer un message via sa page Facebook.