À Geer, Marine Herman et son conjoint innovent avec un poulailler mobile, pour offrir des œufs frais et locaux. On vous explique !
C’est un nouveau projet étonnant qui nous vient de Geer: un poulailler mobile pour produire des œufs frais et locaux. Marine Herman et son conjoint, déjà co-gérants des Délices de Marine, un atelier de transformation laitière, ont décidé de se lancer dans une nouvelle aventure avec Les œufs de la Ferme du Trou Bosquet. Leur objectif : offrir des œufs de qualité, produits en plein air.
Actuellement à la tête de leur entreprise, qui propose des fromages, yaourts, glaces et autres produits laitiers, le couple commercialise ses créations à la boutique située Rue Chanêt 8 à Hollogne-sur-Geer, mais aussi dans une grosse quinzaine de points de vente à Hannut et ses environs. « On fabrique nous-mêmes et on commercialise nous-mêmes », explique le conjoint de Marine.
C’est dans cette dynamique d’entrepreneuriat local qu’ils ont décidé d’ajouter une nouvelle corde à leur arc. Le projet de produire des œufs frais et locaux germait depuis plusieurs mois. « C’est une idée qu’on a déjà depuis de longs mois. L’idée est venue de l’envie de proposer autre chose, mais aussi du fait qu’on avait beaucoup de nos clients qui cherchaient des œufs », confie le conjoint de Marine. En effet, bien que les œufs soient facilement accessibles, il leur semblait primordial de proposer un produit de qualité. « C’est facile de trouver des œufs, mais il faut arriver à trouver un œuf de qualité », ajoute-t-il. En élevant leurs poules en plein air, ils s’assurent de la qualité de leurs œufs, bien au-delà de ceux produits en batteries ou au sol. « C’est un produit de qualité qu’on va proposer », insiste-t-il.
Un poulailler… mobile
L’idée d’installer un poulailler en dur ne correspondait pas à leur vision d’un élevage respectueux du bien-être animal. « Ça ne correspondait pas à ce qu’on voulait faire », précise le co-gérant. En poursuivant leurs recherches, ils ont découvert les avantages du poulailler mobile. Ce système, plus petit et plus flexible, répondait mieux à leurs attentes. « On n’a pas envie d’être un poulailler industriel avec 40 000 ou 50 000 poules. On veut proposer des œufs à notre clientèle habituelle », explique-t-il. De plus, l’investissement dans un poulailler mobile est plus abordable, tout en permettant une gestion plus proche de leur vision.
Les œufs produits seront disponibles à la vente non seulement dans leur boutique de Hollogne-sur-Geer, mais également directement au poulailler mobile situé au Chemin du Trou Bosquet à Geer, avec un système de vente en libre-service. Si la demande suit, le couple prévoit de déployer deux poulaillers mobiles supplémentaires dans ses pâturages.
Des oeufs pour janvier
Le couple attend la livraison de son poulailler mobile le 18 décembre. Ensuite, l’AFSCA, l’agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, viendra vérifier la conformité de l’installation. Une fois cette étape validée, Marine et son conjoint pourront démarrer leur production d’œufs. « On espère avoir des poules peut-être à la fin de cette année ou au plus tard dans le courant du mois de janvier », précise le co-gérant.