Le Grand Nettoyage, organisé par l’ASBL BeWapp s’est déroulé du 23 au 26 mars. Les 17 villages hannutois participants ont battu des records.
Nous avons déjà évoqué le sujet dans un autre article, BeWapp organise depuis plusieurs années un Grand Nettoyage dans toute la Wallonie. Cette année, Hannut a pulvérisé les records. 250, c’est le nombre de sacs-poubelles collectés par les 38 équipes de bénévoles.
À l’issue de ces 4 jours de collecte, le bilan est donc incroyablement positif. « On a eu une augmentation du nombre d’équipes inscrites. Cette année, on avait 38 équipes au total, dont 12 comités de village, plusieurs commerces et 9 écoles. On a récupéré environ 250 sacs, dont plus ou moins 20% de sacs PMC, puisque les gens pouvaient faire le tri. Globalement, l’évènement s’est très bien passé« , explique Thomas Goyen, coordinateur communal au niveau des grands ramassages BeWapp.
Au-delà des résultats que la ville a obtenus, les habitants des 17 villages hannutois ont très bien accueilli l’évènement. « Les gens se rendent compte que c’est utile, et qu’il faut le mettre en avant. Ça permet aussi de faire prendre conscience au citoyen qui jette ses déchets là où il ne faut pas, de l’impact que ça a, de la quantité que ça représente. On a eu quand même pas mal de retours positifs, parce que beaucoup de jeunes ont participé et se sont rendu compte des conséquences des dépôts de ce genre. Ils ont pris conscience que ça dégrade l’environnement, le cadre de vie, que ça pollue et que ça représente beaucoup de travail de les ramasser« , continue Thomas.
Les jeunes, le public cible
De nombreuses écoles et commerces se sont joints à l’événement. Cependant, la plupart du temps, les groupes se composaient de familles, venues avec leurs enfants. « Je pense qu’au-delà du fait de simplement ramasser et de pouvoir rendre son village plus propre, il y a aussi cette volonté de vouloir faire prendre conscience aux plus jeunes qu’il ne faut pas jeter ses déchets dans la nature« , poursuit le coordinateur. « Mais il ne faut pas non plus, à l’inverse, stigmatiser les jeunes parce que ce ne sont pas forcément eux qui jettent le plus de déchets« , rappelle tout de même Thomas.
Thomas Goyen le sait, l’objectif après ce grand ramassage, c’est de forcer la disparition des mauvaises habitudes, pour profiter d’une ville encore plus propre. « À côté de ça, on est conscients qu’il y a encore pas mal de déchets qui traînent dans la nature et qu’il y a pas mal de mauvais comportements, de mauvaises habitudes que les gens ont encore. Donc il y a encore du travail« , conclut-il.
Raison pour laquelle l’opération sera sans doute maintenue encore quelques années.