Le bijoutier Nicolas Heerins crée des bijoux totalement sur-mesure. En 2025, il lancera des ateliers bijoux à Burdinne.
Depuis quatre ans, Nicolas Heerins, 38 ans, explore une nouvelle facette de sa vie: celle de bijoutier indépendant. Après un parcours en tant qu’ingénieur électromécanicien dans l’industrie alimentaire, ce passionné a décidé de tourner une page importante de sa carrière.
« J’ai fait le grand saut et j’ai laissé tomber mon job d’ingénieur pour ça », confie Nicolas. Cette reconversion est pour lui un véritable choix de vie, mûrement réfléchi: « C’est l’occasion de faire un métier qui a plus de sens pour moi. Prendre le temps de dézoomer sur sa vie, faire des choses qui ont plus de valeur et de sens à mes yeux. »
Une activité sur mesure
Nicolas Heerins se distingue par une approche originale: il ne possède pas de boutique physique. C’est via les réseaux sociaux que les clients le contactent pour lui soumettre leurs idées. « Les gens viennent me consulter pour réaliser un projet qu’ils ont en tête via un dessin, un croquis, des inspirations trouvées sur internet« , explique-t-il.
Nicolas crée exclusivement des pièces sur-mesure. Chaque bijou naît d’un échange, d’une réflexion partagée avec le client, pour concevoir un objet unique.
Une passion familiale
L’amour de la bijouterie n’est pas arrivé par hasard dans la vie de Nicolas. Il s’agit d’une véritable tradition familiale. « C’est une passion familiale que je partage avec mes parents. Surtout mon papa, qui était bijoutier-joaillier », raconte-t-il.
Enfant, Nicolas vivait au-dessus du commerce familial. « Quand j’étais petit, je descendais voir mes parents dans leur commerce. Ma petite sœur et moi, on allait toujours voir ce qu’il se passait à l’atelier« , se remémore-t-il.
Avec le temps, son père, également professeur de bijouterie à Namur, lui a transmis son savoir-faire. « J’ai eu le meilleur professeur du monde », affirme Nicolas avec émotion.
Transmettre à son tour
Aujourd’hui, Nicolas aspire à aller plus loin. Animé par l’envie de transmettre, il travaille sur un projet de workshops en bijouterie. À partir de mars 2025, il espère pouvoir accueillir des groupes de six personnes dans son atelier à Burdinne.
« Ces ateliers seraient une opportunité de rendre accessibles des techniques de bijouterie à monsieur et madame tout le monde, qui pourraient se dire: peut-être n’en suis-je pas capable, peut-être ai-je deux mains gauches« , explique Nicolas.
Apprendre et créer
Ces cours thématiques, centrés sur le travail de l’argent, permettront d’apprendre des techniques comme le limage, le soudage ou le forgeage. Le tout dans un cadre qui privilégiera la créativité individuelle. L’idée, c’est « que chacun puisse exprimer sa sensibilité de manière unique », ajoute-t-il.
Les sessions seront organisées en fin de journée où le samedi après-midi pour s’adapter aux emplois du temps des participants. Nicolas prévoit également des formules flexibles, comme des cartes de 5 ou 10 séances, permettant à chacun de venir à son rythme.
D’ici janvier 2025, un site internet et une page Facebook dédiés viendront compléter les moyens de contact déjà disponibles sur sa page Facebook personnelle.