Le long des chemins de campagne à Fallais, Esteban récolte des morceaux de bois qu’il assemble pour créer des bancs naturels. Rencontre.
Esteban Lecomte est un jeune braivois de 24 ans amoureux de la nature. Il se promène le long des chemins de campagne de son village et y construit des bancs utilisables en récoltant du bois tombé par terre. Une drôle d’idée qui lui tient très à coeur.
Jeune scout, Esteban estime que c’est cette activité qui a développé cet amour pour la nature. « Mes passions, ce sont les scouts et la nature. Depuis petit, avec les scouts, j’ai toujours eu cette passion pour l’entretien de notre belle nature et cette envie de construire« , nous confie le jeune homme.
Des bancs pour les futurs randonneurs
Esteban a eu l’idée de construire les bancs le long du chemin lors d’une promenade habituelle, lors de laquelle il prévoyait notamment de nettoyer le sentier qu’il parcourait. « Je me baladais comme d’habitude dans les chemins quand l’idée m’est venue. J’étais fatigué, je voulais m’asseoir et comme les bancs proposés par la commune sont souvent en bord de route ou loin des sentiers battus, j’ai voulu faire moi-même mon propre banc pour m’asseoir dessus. Puis, je me suis dit qu’il fallait le partager aux autres. Pour les dépôts sauvages, je voulais nettoyer tout ça. Je trouvais que ça dénaturait le chemin. J’ai surtout décidé de construire les bancs pour les randonneurs qui passeraient par ici », continue-t-il.
Des constructions naturelles légales
Cette action a aussi un but: sensibiliser les gens et éviter les dépôts sauvages, trop présents, selon Esteban, y compris dans notre région. « Mon but est vraiment de récupérer les dépôts pour la propreté du chemin, pour le visuel et à côté pour sensibiliser les gens, qu’ils arrêtent de lancer leurs crasses n’importe comment et n’importe où« , explique le braivois.
Prévoyant, Esteban a même pensé à vérifier s’il avait le droit de fair de telles constructions. Astucieux, il a utilisé des techniques typiques du scoutisme pour rentrer dans les clous. « J’ai regardé au niveau des lois. La construction de cabane, tant qu’elle peut s’enlever, est autorisée. Donc ici, rien n’est fixé, tout est posé et entrelacé. Pour les matériaux, tous les bois ont été coupés par la commune et je suis simplement passé par là. Il n’y a rien de coupé dans les arbres« , conclut Esteban.
Une aventure géniale. Si vous les croisez à Fallais, profitez-en bien !