C’est le retour de la grainothèque à la bibliothèque de Hannut. Nous sommes allés la découvrir.
Une envie de jardinage ? La bibliothèque de Hannut fait revenir sa grainothèque. Ce sont Aline Chagnon et Johanne Godin, bibliothécaires, qui sont les responsables de ce projet. L’idée est simple: permettre à chacun de récupérer des graines pour son jardin, sur la base d’un échange.
« La grainothèque, ça se base sur un échange de graines », nous confirme Johanne. « C’est comme un emprunt de graines. On propose des graines et les gens peuvent venir en chercher et le but, c’est qu’ils viennent en ramener après, pas forcément les mêmes graines. L’idée, c’est qu’il y ait un retour soit en graines, en expérience ou en semis« , précise-t-elle ensuite.
Pour agrémenter le tout, la bibliothèque de Hannut organise également un café-papote, le 6 avril, autour de sa grainothèque. « Cette année, on va procéder à des échanges de semis. Les graines qu’on a maintenant, on peut les utiliser pour en faire des semis à cette période-ci afin que début avril, on ait des petites plantes. Donc, le 6 avril, on invite les gens à échanger leurs petites plantes. La bibliothèque va aussi se mettre à faire des semis », nous raconte Johanne Godin.
Aline Chagnon complète. « On espère avoir par ailleurs avoir quelqu’un pour faire une introduction afin de savoir comment récolter ses graines, la façon de s’y prendre« , précise-t-elle, le but étant d’aider les visiteurs.
Un concept de longue date
« Les grainothèques, ça fleurit de partout, ce sont des projets qui sont un peu à la mode. Ici, à la bibliothèque de Hannut, cela remonte à 2015. C’était une autre collègue qui s’en occupait. Mais cela s’est essoufflé un peu. Avant la Covid, on avait envie de la relancer. Et puis finalement, on a redémarré ça l’année passée et ça a beaucoup de succès« , nous explique Johanne au sujet de la grainothèque hannutoise, généralement couronnée de succès.
De nombreuses variétés sont proposées, comme des légumes racines (des carottes ou des radis par exemple), des légumes feuilles (différents types de salades), des légumes fruits (comme des tomates ou des aubergines), des herbes aromatiques, des fleurs et de l’engrais vert. Il y aura des changements réguliers. « Ici, on a essayé de mettre celles avec lesquelles on peut faire les semis le plus rapidement possible, février, mars. Cela s’échelonne dans le temps et on se chargera de mettre des nouvelles graines à chaque fois« , nous détaille Aline Chagnon.
Des plantes qui doivent être cultivées en pleine terre, mais pas seulement. D’autres doivent d’abord être mises en pot avant d’être plantées en terre. Des pots et des livres sur le jardinage et le potager sont également présents pour ceux qui le souhaitent.
La grainothèque est ouverte en même temps que la bibliothèque, des horaires à retrouver sur leur site internet.